
Le mal-être au travail est en nette progression : selon l'étude Empreinte Humaine 2024, en France, 44% des salariés se disent en détresse psychologique, et 17% présentent un risque de burn-out sévère.
Ces chiffres alarmants mettent en lumière un enjeu central pour les entreprises : préserver la santé mentale de leurs équipes.
Au-delà de l'aspect humain, les conséquences organisationnelles sont lourdes : absentéisme, turnover, perte d’engagement…
Heureusement, des solutions existent pour agir efficacement en amont.
Dans cet article, découvrez 3 outils essentiels pour détecter, prévenir et réduire le mal-être au travail.
Comprendre les sources du mal-être au travail pour mieux agir
Le mal-être au travail ne surgit jamais du jour au lendemain. Il s’installe, souvent silencieusement, au fil des frustrations, du stress accumulé, d’un manque de reconnaissance ou d’un désalignement entre les valeurs personnelles et les objectifs professionnels. Trop souvent, les premiers signes passent inaperçus : un collaborateur habituellement engagé qui devient plus distant, des absences qui s'accumulent sans raison évidente, une irritabilité inhabituelle.
Il est vital pour les entreprises de repérer les signaux faibles et d’anticiper ces signaux afin d’agir rapidement avant que la situation ne dégénère.
3 outils pour agir efficacement
1. S’appuyer sur MOTIVATION+ pour comprendre ce qui anime vraiment vos équipes
Motiver n'est pas « pousser » les collaborateurs avec des primes ou des discours inspirants. C'est avant tout comprendre ce qui les anime intérieurement. Chaque individu est mû par des leviers de motivation différents : certains recherchent la reconnaissance, d’autres l’autonomie ou encore la créativité.
L’outil psychométrique MOTIVATION+ permet d’identifier précisément ces moteurs personnels. Grâce à cet éclairage, l’entreprise peut ajuster son accompagnement : proposer des projets alignés avec les aspirations profondes, encourager des évolutions de carrière cohérentes, mieux calibrer les feedbacks et les récompenses.
Imaginez un collaborateur dont la principale source de motivation est la contribution sociale. Placé sur des projets purement commerciaux sans impact sociétal, il risque vite de décrocher. En le redirigeant vers des initiatives à forte valeur sociale, son engagement peut être naturellement ravivé.
Les résultats de cet outil d’évaluation offrent ainsi aux managers une véritable boussole pour maintenir la flamme intérieure de leurs équipes.
2. Utiliser Profil e-Stress pour détecter et désamorcer les risques
Le stress est un phénomène complexe : il ne dépend pas uniquement de la charge de travail, mais aussi de la perception individuelle des situations. Ce qui est stimulant pour l’un peut être écrasant pour l’autre. C’est pourquoi une approche personnalisée est indispensable.
Profil E-Stress aide à cerner la capacité d’adaptation de chaque collaborateur face aux situations stressantes, ainsi que les sources spécifiques de pression. Cet outil permet aux RH et aux managers d’avoir une photographie fine des facteurs de vulnérabilité présents dans leurs équipes.
Plutôt que d'attendre que les symptômes de burn-out apparaissent, on peut alors intervenir en amont : ajuster la répartition des responsabilités, offrir du soutien psychologique, aménager les objectifs de manière réaliste.
3. Explorer EMOTION pour renforcer la régulation émotionnelle
Le bien-être ne dépend pas seulement de facteurs externes comme la charge de travail ou l’environnement, mais aussi de la manière dont chacun gère ses émotions au quotidien. La capacité à identifier, comprendre et réguler ses émotions est un levier puissant pour faire face aux tensions et préserver son équilibre psychologique.
L’outil EMOTION permet d’évaluer ces compétences émotionnelles clés, en révélant les stratégies utilisées par chacun pour faire face aux situations émotionnellement exigeantes. Il offre ainsi une vision fine des profils à accompagner de manière spécifique, notamment dans des contextes à haute pression ou en transformation.
En s’appuyant sur ces données, l’entreprise peut proposer des actions ciblées : ateliers de régulation émotionnelle, coaching ou développement de soft skills collectifs.
Au-delà des évaluations, la pratique de la méditation en pleine conscience est aujourd'hui reconnue pour ses effets positifs sur la réduction du stress et l’amélioration du bien-être.
Introduire des séances de pleine conscience en entreprise, même de quelques minutes par jour, contribue à une meilleure concentration, une gestion apaisée des conflits et une diminution de l’anxiété.
Construire une culture durable du bien-être
Utiliser ces outils n’a de sens que s’ils s’inscrivent dans une démarche globale et à long terme. Cela implique de :
- Former les managers à détecter les signaux faibles et à utiliser les outils de manière bienveillante,
- Valoriser les initiatives de prévention dans la communication interne,
- Développer un climat de confiance, où chacun se sent légitime d’exprimer ses difficultés sans crainte de jugement.
Il ne s’agit pas d’ajouter des procédures supplémentaires, mais d'instaurer un état d’esprit où le bien-être est vu comme un facteur clé de réussite collective.
Et vous, quels outils ou initiatives avez-vous mis en place pour soutenir le bien-être de vos équipes ? Pour tester nos outils, cliquez ici.